Tout cela est insignifiant…
Lily me propose le questionnaire des révélations insignifiantes… Voici donc six informations tout à fait inutiles.
-Je cours les puces ou les brocantes ; j’adore les objets qui ont une histoire et je préfère passer quelques heures à nettoyer et revernir un bureau qu’à étudier son montage en kit. C’est vrai dans une certaine mesure aussi pour les livres : quoi de plus agréable que de tomber sur un livre par hasard, dans les rayons d’un bouquiniste, et de voir les passages préférés du précédent propriétaire ? et même pour les vêtements (second-hand attitude).
-J’adore le parfum de la fleur d’oranger, en dessert ou sur la peau.
-« Mes pensées dorment si je les assis. Mon esprit ne va, si les jambes ne l’agitent ». Comme Montaigne, en marchant je rêve, je bavarde avec moi-même, je fais des projets… Je me déplace donc beaucoup à pied, je marche vite et je suis infatigable. Ma tête étant déjà pleine de bruit, je n’ai pas adopté le lecteur mp3, bien assez occupée pendant que je vais, cours, vole.
-Le bijou indispensable pour moi : une bague ; j’en ai une grande collection, bagues berbères, bagues en cuivre vendues sur les marchés, pierreries et brillants, bagues en corne, de préférence un peu encombrantes, et à porter seules, pour bien les mettre en valeur.
-Je suis une incurable rêveuse et avant de partir en voyage j’aime bien lire des romans ou des impressions de voyageurs sur les villes que je vais voir, j’aime marcher sur les traces des personnages, les avoir pour compagnons imaginaires. Un livre qui a éveillé mon imagination : le prologue du Jardin des Finzi-Contini, une excursion familiale vers les tombes étrusques de Cerveteri, qui insiste sur la fugacité des civilisations et fraternise avec ces ancêtres sans visage…
-Quand je suis à l’étranger, j’adore visiter les supermarchés, découvrir les plats de tous les jours sous cellophane au rayon frais, déchiffrer les étiquettes...
Et maintenant j’attends les confidences insignifiantes de Vanessa, de Patoumi, de Praline, de Céline, d’Agnès et de Lou, si le cœur vous en dit, bien sûr…