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Ce que dit Rose
4 avril 2008

Métiers imaginaires

Ce billet un peu décousu est pour les passeurs d'imaginaire de Vanessa.

marc_et_julie

Quelques métiers imaginaires hérités de l’enfance, et quelques livres (attention, bric à brac) :

Un souvenir : les cartes de nos jeux de 7 familles, qui formaient à nos yeux une ville extrêmement active ; plus que de l’orateur grec vieillissant ou de la ménagère gauloise, je me souviens de l’hôtesse de l’air dans le jeu sur les transports (métier qui nous fit, ma sœur et moi, longtemps rêver à cause des aventures d’une certaine « Shirley », collection « rouge et or », livre retrouvé dans un grenier grand-parental : laquelle pleurait presque lors du concours d’hôtesse, persuadée d’échouer, alors qu’elle était si brillante qu’elle pouvait évoquer différentes destinations - comme un guide touristique - en parlant la langue du pays ; tout cela la rendait très supérieure à Tina, sa condisciple un peu fantasque, mais elle était bonne copine quand même ; je crois que le souvenir de Shirley nous a suivi, ma soeur et moi, jusqu'aux cours d'anglais du collège) et du grand-père « grand-siècle » allumeur de réverbères (merci Vanessa d’avoir ravivé ce souvenir !)

marsup
Un autre souvenir : une bande dessinée où le métier de Spirou et Fantasio (en fait d’une femme : Seccotine, eux ne sont que spectateurs…) consiste à filmer et présenter en conférence les mœurs du marsupilami dans la jungle, lequel engendre d’ailleurs avec sa coquette compagne de charmants enfants ; documentariste spécialisée dans l’étude des animaux imaginaires, ça ne m’aurait pas déplu !
Illustration tirée de ce blog, analyse très intéressante du volume "Le Nid des marsupilamis"  et du marsupilami lui-même



beauvoirJuste avant de rentrer au lycée, j’ai lu « Les Mémoires d’une jeune fille rangée » et je me rappelle le désir de Simone de Beauvoir de faire des études, de mener une vie brillante ; peut-être était-ce elle aussi qui parlait de la nécessité de faire œuvre pour ne pas être oubliée ? et je crois même qu’elle se rêvait vivant aux côtés d’un grand homme, en tout cas c’est cette ambition (même modeste, puisque ce vœu, que j’ai peut-être imaginé, semble la faire exister par procuration) qui m’avait marquée, et, en entrant au lycée, je me sentais tout à fait en accord avec elle. Future créatrice d'une oeuvre inoubliable, compagne d'un artiste, ou encore médecin, architecte, tout cela m'allait très bien !


Et très vite il m’est apparu de toutes façons clairement que je ne pourrais exercer qu’un métier imaginaire. Pas un métier impossible comme sprinteuse ou mannequin, pas un métier qui n’existerait pas encore ou qui serait absurde (comme lanceuse de bricks de jus d’orange, mettons). Non, simplement un métier qui n’obligerait pas mon imagination à se mettre en veilleuse, pour laisser la place à la plate réalité...

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Commentaires
R
Bien vu, **D**, Tina est l'héroïne d'un autre roman : "Tina joue gagnant" (ne m'en demande pas plus, j'ignore complètement en quoi)
*
Après vérification sur place, Tina s'appelle en effet Wendy. Et Shirley avait un patronyme prédestiné : elle s'appelle Shirley Flight !
R
Ah je suis contente que ça éveille des souvenirs pour toi aussi, lily !
L
Le nid des marsupilamis me faisait rêver, je le trouvais moelleux !!<br /> J'adorais ce livre (d'ailleurs je l'ai toujours !).
R
Tous ces possibles et toutes ces ambitions !
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